Le Conseil oléicole international, organisation intergouvernementale chargée d’administrer et d’appliquer l’accord international sur l’huile d’olive, décidait, au cours de l’une de ses dernières réunions plénières, de consacrer la campagne oléicole 1969-1970, correspondant à son 10e anniversaire, Année oléicole mondiale. Dans le cadre de la célébration de cet anniversaire, les principaux pays membres du Conseil oléicole international ont prévu un certain nombre de manifestations en rapport avec leurs activités oléicoles. Pour sa part, l’Algérie a organisé, le 20 janvier 1970 à Tizi Ouzou, sa Journée mondiale de l’olivier. L’olive algérienne présente deux oléicultures, l’une traditionnelle et l’autre intensive, bien distinctes quant à leur aspect, leur conduite et leur orientation. L’oléiculture traditionnelle, qui représente 90% de l’olive algérienne, couvre une superficie de 110 000 ha. Elle s’étend sur les zones du secteur traditionnel du Constantinois et de l’Algérois. Elle est spécialisée dans la production d’huile qui varie, selon les années, entre 15 000 et 20 000 tonnes. La production est destinée en priorité à l’autoconsommation des populations très denses de ces régions pour lesquelles l’olivier constitue l’une des principales sources de vie. L’oléiculture intensive représente 10% de l’olive algérienne, soit une superficie d’environ 10 000 ha. Concentrée dans l’ouest du pays, elle est spécialisée dans la production d’olive de conserve. Cette production, qui gravite autour de 20 000 tonnes, est destinée à l’exportation.