Danses Folkloriques

Danse de Baba Merzoug ou Sidi Merzoug :

Connue dans la région de Oued Souf, elle porte le nom du Saint Sidi Merzoug décédé et enterré à la Zaouîa   de Sidi Bouali Nafti en Tunisie. Cette danse est pratiquée durant les cérémonies festives organisées par les gens d’El Oued et ses environs, chaque année au début du printemps.

La troupe est dénommée «  Firqate Baba Merzoug » composée d’hommes noire. La danse Baba Merzoug      est caractérisée par des spectacles pendant lesquels sont esquissés des pas de danse, soutenus par des chants scandant des poèmes en commémoration du saint Sidi Merzoug et en louange             à Dieu et à son Prophète.

Les principaux instruments musicaux utilisés pour cette danse sont      le Qarqabu et le Tbal (tambour).             Les danseurs portent une tenue spécifique : Gandoura Blanche, Ceinture Noire et Chachia décorée de Noir           et Blanc.

Danse du Baroud :

Cette danse est répondue à l’échelle nationale. Seulement les expressions que fredonnent les danseurs appelées                 «  siagh » (Les formules) sont  différentes d’une région à une autre.

Cette danse revête le caractère du guerrier est exécutée en guise d’assurer  la protection des villages et des Ksours. Un groupe de personnes se rassemblent et forment un cercle. Les participants munis de fusils bourrés de poudre exécutent des pas de danse sur une chorégraphie déterminée en utilisant les différents instruments à percussion mêlés au son de la flute (Mizmar) en sorte de créer un rythmique diapason allant avec le mouvement              des membres de la troupe, qui s’accentues au fur et à mesure et finit par le tir ou le lancement collégial et unifié du Baroud.

Danse d’Elhadra :

Cette danse se pratique dans les Zaouîas et les mausolées elle s’est répandue selon les confréries soufies      telles que (Kadiria, Tidjania et Rahmania). Elle se présente comme des cercles de Dhikr (louanges à Dieu      et à son prophète), en adaptant des mouvements, de la poésie soufie et de la danse, où on trouve la plupart                des poèmes récités recueillis de Dhikr exhortant l’adoration et l’obéissance d’Allah le tout puissant et de son prophète Mohamed.

Dans cette danse, on utilise les instruments à percussion, comme le Def et la Tara, qui impulsent le dynamisme et la vitalité au moment de l’exercice de mouvements en formant deux rangs parallèles.