Journée internationale de l’alphabétisation

En 1962, année de l’indépendance, 85% du peuple algérien étaient  analphabètes (5 600 000 sur une population de 9 000 000  d’habitants). Dès lors, sachant que la base fondamentale de la transformation  culturelle réside dans la lutte contre l’analphabétisme et  la généralisation de l’enseignement, la direction politique du pays  en a fait son souci majeur. C’est ainsi que le taux d’analphabétisme  a pu être ramené successivement de 85% au lendemain de  l’indépendance à 75% en 1966 pour passer à 57,7% en 1977.  La lutte menée contre l’analphabétisme est d’envergure dans la  mesure où elle touche tous les citoyens concernés sans distinction  de sexe et d’âge. Elle est essentiellement fondée sur le droit au savoir  de chaque citoyen.  Mission difficile qui requiert d’importants moyens, notamment des  capacités d’accueil, un capital humain formé et des méthodes  pédagogiques appropriées.  Concernant la scolarisation des enfants nés après l’indépendance,  l’objectif consiste à prolonger la durée de l’instruction publique de  base à travers l’enseignement obligatoire puis à passer à une étape  qualitative de manière à lier l’orientation scolaire au secteur du  travail qui doit être lui-même fonction des besoins du pays sans cesse  croissants en main-d’oeuvre instruite. Cela exige la concentration  des efforts sur l’enseignement scientifique et technologique.