L’Assemblée mondiale de la santé adoptait déjà en 1975 la résolution WHA28.72, invitant les Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à mettre en place des services nationaux de transfusion sanguine fondée sur le don de sang volontaire et gratuit et à prendre les mesures nécessaires pour régir le fonctionnement de ces services et protéger la santé des donneurs de sang et dérivés. A l’échelle nationale, la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS) est créée et agréée le 17 février 1977. Elle s’installe à Alger et compte 27 comités de wilaya. Avec l’aide des autorités, la FADS a pu acquérir une dizaine de clinomobiles aménagés pour les collectes de proximité qui ont permis d’aller chercher le précieux liquide dans les contrées les plus reculées. Recherchant un impact socio-solidaire à grande échelle, la FADS a réalisé un spot télévisuel régulièrement diffusé sur la chaîne nationale et participe à des rencontres télévisées et radiophoniques. Elle a également établi un riche programme de sensibilisation par la confection d’affiches, de dépliants, d’autocollants et autres supports médiatiques diffusés à travers le territoire national. Des journées d’étude et d’information sont organisées avec la participation d’éminents professeurs à l’attention d’organisations de masse, de mouvements de jeunes, des scouts et du milieu estudiantin. Elle saisit aussi l’opportunité des journées de grandes campagnes de collecte pour récompenser symboliquement les donneurs en attribuant des diplômes d’honneur et des médailles. Enfin, la FADS oeuvre, en collaboration avec le ministère de la Santé et l’Agence nationale du sang, à relever le niveau de l’offre de sang, estimée actuellement à 300 000 poches par an.