Fabrication de selles traditionnelles

L’industrie algérienne de la selle traditionnelle constitue un patrimoine populaire fortement lié à l’équitation et aux spectacles de fantasia, au cours desquels les cavaliers rivalisent dans le choix des selleries les plus décorées et des modèles les plus élégants.

Nos grands-pères ont veillé à ce que cet héritage soit transmis et préservé de génération en génération. La sellerie traditionnelle a connu un déclin suite aux changements importants qui ont affecté la vie sociale, économique et culturelle de la société dans de nombreuses régions du pays. Mais les Algériens ont toujours sauvegardé et préservé cet héritage traditionnel.

Les composants de la selle :

La selle se compose d’une partie haute arquée à l’arrière du « siège » appelé « troussequin » et d’une autre partie moins haute sur la face avant appelée « pommeau », avec une « matelassure » en laine recouverte à l’extérieur de cuir, et avec un nombre de sangles en cuir reliées pour attacher le corps de la jument du côté de la poitrine et de l’abdomen. Deux étrivières sont également attachées à la selle avec, à leurs bouts, des étriers où le chevalier pose ses pieds. Entre la selle et le dos du cheval il y a l’ « étoffe » et le « tapis » qui sont parfois des tissus en coton.

Les types de selles :

-La selle de qualité supérieure,gravée en argent ;

-La selle gravée en argent, taille 10cm et 12 cm ;

-La selle intégrée gravée en cuivre ;

-La selle demi travaillée, gravée en argent ;

L’industrie de la sellerie est répandue dans plusieurs régions de l’Algérie et est bien célèbre dans la wilaya de Tiaret, Tlemcen, Ain Temouchent, etc.