Exposition universelle – Lisbonne 1998

Durant l’été 1998, du 22 mai au 30 septembre, la ville de Lisbonne  va accueillir la dernière Exposition universelle du siècle. La capitale  portugaise sera une plaque tournante pour les nations et les cultures  qui participeront à la commémoration du 500e anniversaire du  départ de Lisbonne du célèbre navigateur portugais Vasco de Gama  lequel est arrivé jusqu’aux Indes. L’exposition aura pour objet de  favoriser la prise de conscience sur les océans par la réalisation d’un  événement planétaire qui va attirer chercheurs, politiciens, hommes  d’affaires et artistes du monde entier, en les réunissant dans des  cadres d’échange d’idées visant une nouvelle éthique de gestion et  une nouvelle relation de l’humanité avec son environnement. Parmi  les 150 pays qui participeront au plus important forum des nations  de cette fin de siècle, l’Algérie sera présente dans la zone internationale  nord avec un pavillon ouvert de 648 m2.  En cohérence avec le thème de l’Expo’ 98, «Les océans, un patrimoine  pour le futur», l’Algérie présentera aux visiteurs «un pays continent  aux deux océans», une côte méditerranéenne verte et vierge  porteuse d’un potentiel historique et archéologique exceptionnel et  un désert parmi les plus grands et les plus beaux de la planète.  Au pavillon Algérie, un accueil personnalisé fera découvrir aux visiteurs  les potentialités ainsi que les grandes mutations économiques,  politiques et sociales d’une jeune nation tournée résolument  vers le progrès et la démocratie.  Le pavillon Algérie est conçu en cohérence avec l’objet de  l’Expo’ 98 et valorisera les dimensions retenues dans la thématique  : une grande puissance maritime méditerranéenne du XIVe au XVIIe  siècles ; une grande puissance industrielle énergétique qui a inscrit  le développement et le transport de ses hydrocarbures selon des  choix respectant l’environnement ; un pays-continent dans lequel  se retrouvent à travers un patrimoine universel les traces de l’humanité  ; une jeune nation qui surmonte ses difficultés, reconstruit ses  institutions sur une base pluraliste et démocratique, restructure son  économie et ses ressources dans son histoire et sa culture.