6e Congrès du FLN

Sur rapport du bureau de la Commission nationale de préparation  du 6e Congrès du FLN et conformément aux dispositions des statuts  du parti, le président de la République, secrétaire général du Parti  du Front de libération nationale, a fixé aux 27 et 28 novembre 1988  la tenue du 6e Congrès.  Ce congrès s’inscrit dans un cadre particulier empreint de défis  grandioses d’autant qu’il exige de l’audace dans la pensée et dans  l’action, tout en demeurant fidèle aux principes de la Révolution. Le  6e Congrès intervient notamment après la tenue des conférences  régionales des délégués de la base militante du parti et les sessions  des conseils nationaux des organisations de masse, ainsi que ceux  des unions professionnelles, scientifiques et culturelles qui ont  exprimé, après de larges et fructueux débats, la nécessité d’engager  des réformes profondes et globales. Des réformes que le Comité  central du parti a mises en exergue en appelant à favoriser les  forces vives de la société en vue d’une participation effective de la  jeunesse à l’édification du pays dans le cadre de la nouvelle  organisation et des dispositions de la Charte nationale, les  objectifs étant la consolidation de la démocratie, l’adaptation des  formes organiques et l’évolution des méthodes d’action.  Par ailleurs, ce 6e Congrès se tient alors que le peuple algérien s’est  exprimé par un «oui» massif au référendum du 3 novembre portant  révision constitutionnelle et qui a entériné les changements importants  sur l’exécutif.  Une phase importante qui appelle à une vision claire de l’avenir et  un esprit de renouveau qui permettent aux forces vives de la nation,  notamment une jeunesse aux aspirations légitimes, de contribuer à  l’essor national.