Centenaire de l’Union interparlementaire

L’Union interparlementaire, créée en 1889 et dont le siège se trouve  à Genève, est une organisation mondiale qui rassemble des  parlementaires dans une action commune visant à garantir que leurs  Etats respectifs contribuent pleinement à l’affermissement et au  développement des institutions représentatives ainsi qu’à l’établissement  de la paix dans le monde et de la coopération entre les  peuples, particulièrement en appuyant les objectifs des Nations unies.  A ce jour, 112 des 145 assemblées législatives des Etats souverains  du monde sont représentées dans l’Union qui compte, de plus, le  Parlement européen comme membre associé.  Elle réunit des parlementaires constitués en groupes nationaux, afin  de procéder à l’étude objective des problèmes politiques, économiques,  sociaux et culturels de portée internationale.  Les membres de l’Union transmettent ses résolutions aux assemblées  et gouvernements respectifs et en encouragent la mise en oeuvre.  L’Union fonctionne avec les organes suivants : la Conférence interparlementaire,  le Conseil interparlementaire, le Comité exécutif,  les commissions d’études qui sont au nombre de cinq et enfin le  Secrétariat. Elle est financée par ses propres ressources.  Elle organise également, à l’échelon mondial ou régional, des  réunions spécialisées portant sur des questions touchant à la sécurité  internationale, au développement économique et aux affaires  sociales, ainsi que des symposiums internationaux sur le fonctionnement  des institutions parlementaires. L’Union interparlementaire  travaille en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations  unies et ses institutions spécialisées.  L’Union a adopté en 1976 une «Procédure d’examen et de traitement  de communications relatives à des violations des droits de  l’homme dont sont victimes des parlementaires», applicable aux  membres des Parlements qui font ou ont fait l’objet de mesures  arbitraires pendant l’exercice de leur mandat, que le Parlement  soit en session, en vacance ou bien dissous par suite de mesures  inconstitutionnelles ou d’exception.