Jeunesse

Le 5 juillet 1990 est célébré le 28e anniversaire de l’indépendance,  mais également la fête de la jeunesse algérienne.  Aux côtés des travailleurs, des paysans et des djounoud (soldats), la  jeunesse algérienne occupe une place prépondérante dans les rangs  des forces vives du pays, forces engagées dans la reconstruction  d’une Algérie meurtrie par sept longues années de guerre.  A l’instar des jeunes de la génération de Novembre 1954 qui ont  consenti efforts et sacrifices pour la libération du pays, la jeunesse  algérienne d’aujourd’hui, toujours fidèle aux idéaux de ses glorieux  aînés, exclut tout individualisme pour prôner, voire valoriser les  vertus de solidarité, du désintéressement et de l’abnégation au  service du développement économique, social et culturel de  l’Algérie.  Conscients de l’important potentiel humain que représente cette  frange importante de la société, les pouvoirs publics ont entrepris  diverses actions visant à lui ouvrir les voies pour une vie plus en  harmonie avec les aspirations de la jeunesse, notamment la  politique d’insertion sociale, de l’emploi et de la promotion de la  jeunesse. Délivrée de tous les préjugés d’un ordre social révolu, cette  dernière s’affirme par sa participation enthousiaste et efficiente à la  construction d’un avenir meilleur.  Le rôle dynamique de la jeunesse algérienne n’est pas négligeable.  Il s’illustre notamment à travers les réalisations importantes  accomplies dans le cadre du Service national qui est devenu une  tradition à laquelle nul jeune imprégné des valeurs supérieures de  la nation ne peut se dérober. Consciente, par ailleurs, de son  obligation vis-à-vis de la Révolution et du sacrifice des chouhada,  cette jeunesse a su se rendre digne de poursuivre la marche de la  Révolution de Novembre, en prenant le train de l’évolution et de la  refonte du pays.