Poste aérienne

Dans le contexte économique actuel, réussir dans la compétition  économique internationale nécessite d’être à la pointe des technologies  de l’information et des services. La poste a toujours su être  présente et à l’écoute des besoins en proposant des offres pour  l’acheminement du courrier de façon occasionnelle ou régulière,  l’envoi des colis ou encore le développement de sa clientèle à  travers des campagnes marketing, l’objectif premier étant de  consolider sa place de partenaire privilégié en offrant un ensemble  complet de prestations. Pour l’acheminement de son courrier, la  poste algérienne utilise tous les moyens et voies de transport  terrestre et aérien. L’Entreprise nationale de transport et de travail  aériens Air Algérie est chargée, conformément au Plan national de  développement économique et social et aux dispositions de la loi  n°64-166 du 8 juin 1964, d’assurer, entre autres, les transports  publics réguliers et non réguliers de personnes, de bagages, de  courrier, ainsi que l’activité liée au fret. La flotte d’Air Algérie  comprend 43 appareils pour le transport des passagers et 2 pour  le fret et le courrier. Elle assure des liaisons quotidiennes sur une  longueur de 13 000 km sur le réseau national, réparti en 3 zones :  nord-nord, nord-sud et sud-sud. Pour l’international, la tendance  est dominée par un flux important vers la France puis l’Europe  (Europe 1 et Europe 2), le Maghreb et le Moyen-Orient et, enfin,  l’Afrique. Le volume global du trafic fret est estimé à 30 000  tonnes. Air Algérie a assuré à près de 26 000 tonnes le trafic  postal pour cette année.  Créés au même titre que 19 autres aérodromes d’Etat, par arrêté  du 1er avril 1982, et confirmés dans leur classement par le décret  exécutif n°89-50 en date du 18 avril 1989, les aérodromes de Béjaïa  et de Annaba connaissent un trafic international régulier dès leur  ouverture.  Le nouveau statut de ces aérodromes dicte un nouveau plan  d’équipement qui devra répondre à des exigences matérielles et  de sécurité. Le volet infrastructurel est pris en charge par l’extension  des travaux de réfection des pistes d’atterrissage et des voies de  circulation.