Journée internationale de la femme

Le 8 mars 1857, des femmes manifestent et font grève à New York  pour réclamer que la journée de travail soit ramenée à dix heures et  revendiquer des mesures égalitaires avec les hommes.  Le 8 mars 1910 à Copenhague, une Confédération internationale  des femmes socialistes de tous les pays a instauré cette journée comme  base à la revendication du droit de vote pour les femmes. Les  Allemandes sont les premières à l’obtenir, en 1918. Les Françaises  devront attendre 1944 pour accéder à ce droit, alors que les Suisses,  à la traîne, ne l’auront qu’en 1971. Les femmes algériennes, à l’avantgarde  déjà pendant la guerre de Libération nationale, n’ont pas eu à  sortir dans la rue.  De par leurs sacrifices et leur engagement dans la Révolution, elles se  sont imposées dès l’indépendance comme composante active et  essentielle de la société. Leur participation aux premières élections  algériennes, y compris pendant le référendum d’autodétermination,  n’a ainsi posé aucune forme de contestation. De ce point de vue,  l’Algérie a su montrer la place qu’elle réservait aux femmes et sa vision  moderniste du rôle que celles-ci devaient jouer dans l’édification de  la nation algérienne. Chaque année, par la commémoration de cette  journée, la femme algérienne réaffirme sa détermination à poursuivre  son chemin dans le sens d’une participation pleine et entière à la  vie sociale, économique et politique du pays. Le 8 mars n’est devenue  Journée internationale de la femme dans l’éphéméride officielle  de l’ONU qu’à partir de 1975.