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Le blé est une plante annuelle appartenant à la famille des graminacées.  Elle fait partie du groupe des monocotylédones (plantes dont  la graine est entière). Les racines du blé sont fibreuses, sa tige haute  est généralement creuse, entrecoupée de noeuds où prennent  naissance les feuilles. Le sommet de la tige porte une grappe de  fleurs qui se transforment en grains, constituant un épi. C’est une  céréale qui s’adapte à des sols et à des climats variés. Le blé se  cultive dans un climat tempéré, une humidité moyenne – ses besoins  en eau ne sont pas excessifs –, une terre riche (limons, alluvions  des vallées, terres argileuses) et une terre bien préparée, débarrassée  de ses mauvaises herbes et enrichie en fumier ou autres engrais.  Afin de laisser à la terre le temps de se reconstituer d’une année à  l’autre, un système d’alternance de culture est pratiqué : l’assolement  triennal. Ayant des besoins différents, les diverses cultures ne  demandent pas à la terre les mêmes éléments de base.  Deux catégories de blé sont cultivées en Algérie : le blé dur et, à  une échelle moindre, le blé tendre.  Les blés tendres d’Algérie, en raison de leur précocité, sont très  demandés sur les marchés de consommation. Ce sont en quelque  sorte des blés de primeur que la minoterie recherche dès leur  apparition car ils sont un précieux appoint à l’époque de la  soudure, au moment où s’épuisent les stocks provenant de la  dernière campagne, où les blés en terre n’ont pas encore été  récoltés.  Outre leur excellente qualité – ces blés sont très riches en gluten –,  c’est leur précocité qui en fait la réelle valeur économique.  L’irrégularité du climat et les variations extrêmes du régime des pluies  exercent une très grande influence sur la production céréalière.