Ports d’Algérie

Port d’Arzew  La quasi-totalité du commerce international est réalisée par voie  maritime via onze ports de commerce. Les ports algériens ont ceci  de commun, qu’ils assurent un trafic portuaire de plus en plus important.  En 1964, la CNAN, la Compagnie nationale algérienne de  navigation, se voit attribuer le monopole du transport maritime et  assure le transport des marchandises, des passagers et des hydrocarbures.  Au milieu des années 1980, la CNAN est subdivisée en  trois compagnies et c’est la SNTM/Hyproc, la Société nationale de  transport maritime des hydrocarbures et produits chimiques, qui entre  en jeu pour s’imposer dans le transport des hydrocarbures. L’activité  du port commercial d’Arzew sera, à partir de cette époque, liée à  celle de la nouvelle entreprise. Niché à 41 km au nord-est d’Oran,  sur une superficie totale de 24 ha – 23 ha de terre-plein et 1 ha couvert  –, le port d’Arzew est le premier port algérien spécialisé dans  le trafic des hydrocarbures.  Port de Annaba  Le port de Annaba fait partie des dix principaux ports de commerce  d’Algérie. S’étalant sur une superficie totale de 89 ha – 82 ha de  terre-plein et 7 ha couverts –, il est situé au point d’intersection d’importants  réseaux routiers et ferroviaires qui lui permettent d’optimiser  sa mission. Le port est géré depuis 1988 par l’Entreprise  portuaire, une entreprise publique économique. La jeune entreprise  assure plusieurs fonctions dont la gestion du domaine public, l’exercice  des opérations de police et de sécurité relatives aux mouvements  de la navigation, ainsi que les activités de manutention,  d’acconage et de remorquage des navires à l’entrée et à la sortie  de l’infrastructure portuaire.