Génocide de Laghouat 04 Décembre 1852

Le samedi 4 décembre 1852, les forces françaises envahissantes, composées d'environ 6000 soldats sous le commandement des généraux Pélissier (Jean Jacques Pélissier), Vantini (alias Général Yusuf) et Bouscaren (Henri-Pierre Bouscaren), ont réprimé la résistance populaire à Laghouat. La population résistante de la ville, totalisant 4500 personnes, a été confrontée à l'utilisation de gaz et, pour la première fois dans l'histoire, à des obus chargés de chloroforme dans une tentative d'extermination collective. Cet horrible massacre est considéré comme le premier "holocauste" dans l'histoire des guerres.

D'après les informations récentes issues des archives françaises, il a été rapporté que le tragique massacre perpétré contre les civils, y compris les enfants et les filles de Laghouat, a entraîné l'extermination de 3786 individus au sein de cette population. Cette tragédie a suivi une résistance farouche menée par les courageux habitants de Laghouat contre les forces de l'armée française, équipée d'armes destructrices utilisées pour la première fois dans l'histoire.

Le décès du général Bouscaren a été consigné, de même que la perte de nombreux officiers et soldats lors de cette résistance opiniâtre où les résidents de Laghouat ont vaillamment protégé leur ville. Après que la ville ait repoussé les envahisseurs, le sanguinaire colonel Pélissier, promu après le massacre de Laghouat, a ordonné la destruction de la ville et la dispersion de sa population. Les forces coloniales ont alors perpétré un génocide en utilisant des armes chimiques contre les habitants de Laghouat, une première dans l'histoire mondiale. Cet odieux acte visait non seulement à contraindre la reddition des habitants, mais également à tenter une extermination raciale.

Le général François Charles du Barail a reconnu, dans ses mémoires (Mes souvenirs Tome 2, 1851-1864), datant de 1898, cette atrocité inhumaine.

Il a confirmé que Laghouat a été soumise à toutes les horreurs de la guerre, connaissant toutes les transgressions possibles commises par les soldats qui ont fait face à une résistance farouche de la part des habitants. Cela a provoqué une colère et une vengeance barbares dues aux pertes subies. Par conséquent, des scènes terrifiantes de meurtres, de viols et de mutilations ont eu lieu dans les différentes rues, ruelles et maisons de la ville de Laghouat.

Les cadavres d'hommes, de femmes et même d'enfants, n'ont pas été épargnés par les instruments de mort et de destruction, remplissant ainsi les rues.

Les soldats français remplissaient des sacs de cadavres et les jetaient dans des fosses communes. Quarante résistants vivants ont été placés dans des sacs imprégnés de chloroforme avant d'être brûlés à mort à Oued M'Zi. L'année de ce terrible massacre a été décrite comme l'année des "chkayer" et l'année "d'Al Khaliya".

Les forces d'occupation ne se sont pas arrêtées là ; elles ont également brûlé de nombreux cadavres de citoyens et en ont jeté d'autres dans les puits de Djenane El Baylek dans une tentative de dissimulation de ce crime odieux.

 

Ainsi, il est urgent de mener des études académiques afin de déterminer le type et la quantité d'armes chimiques utilisées par la France pendant la période coloniale en Algérie, ainsi que leurs effets sur la santé et l'environnement.

Drawing:  Zineb Bahri

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Dimensions : 58x58 Philatelic sheet

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