La Journée mondiale des enseignants coïncide cette année avec l’immense chantier de la réforme du système éducatif lancé à l’initiative du Président Abdelaziz Bouteflika. A l’instar des autres secteurs vitaux, l’éducation constitue un axe de grande importance dans le programme du Président de la République. Pour mener à bien une réflexion profonde qui se traduira par la mise en place d’un plan de réformes, une Commission nationale pour la réforme du système éducatif a été mise en place en mai 2000. Lors de l’installation officielle de cette commission, le Président de la République a insisté, dans son allocution, sur le rôle essentiel que revêt ce secteur : «L’école algérienne rénovée, premier palier pour l’apprentissage de la culture démocratique et meilleur garant de la cohésion sociale et de l’unité nationale, assurera la formation d’un citoyen doté de repères incontestables, fidèle à ses principes et à ses valeurs, mais aussi capable de comprendre le monde qui l’entoure. (…) La réforme du système éducatif que nous engageons aujourd’hui représente une oeuvre de très longue haleine qui se situe dans le rite de la gestuelle ancestrale du semeur en terre féconde. C’est une action continue, un effort constant d’adaptation à l’évolution de notre société et du monde en mutation permanente.» Cette réforme, de par son importance, requiert une grande mobilisation dans le monde de l’éducation, notamment au sein du ministère de l’Education nationale. Le Président lui-même l’a placée parmi les priorités et a contribué, à travers sa rencontre avec le directeur général de l’Unesco en février 2001, à donner un nouveau souffle aux relations entre cette institution et le ministère algérien de l’Education nationale. Un protocole d’accord portant sur l’appui à la réforme du système éducatif algérien (PARE) sera, par ailleurs, signé au siège de l’Unesco.