Exposition universelle – Hanovre 2000

Les expositions universelles ont pour origine une gigantesque exposition  industrielle internationale organisée au Crystal Palace, à  Londres, en 1851, avec la participation de 13 000 exposants et au  cours de laquelle 5 000 prix ont été décernés. Pionnière en matière  d'expositions internationales - la première a eu lieu en 1756 -, la  Grande-Bretagne réussit l'événement, engendrant même un bénéfice  de 200 000 livres sterling. D'autres villes européennes et américaines  accueillent des expositions qui, suivant leur envergure et la  qualité de la participation étrangère, sont qualifiées d'internationales  ou d'universelles.  En 1928, les grands pays exposants signent la Convention de Paris  qui stipule la création d'un organisme appelé à réglementer, superviser  et labelliser les expositions. Le Bureau international des expositions  (BIE) est ainsi créé et active à partir de 1931. Il définit une  exposition universelle comme celle dont les pays participants  construisent leurs pavillons sur un mode architectural conforme à  leur culture et à leurs traditions, à l'inverse des expositions internationales  spécialisées.  L'exposition universelle, dont la durée maximale est de six mois,  doit être un vaste rassemblement international où devrait être mise  en exergue l'entente entre les peuples dans le progrès. Ce noble  idéal est entretenu par une participation aussi large que possible et  la multiplication des congrès, séminaires, tables rondes, symposiums  et colloques thématiques durant la tenue de l'événement.  L'exposition universelle de Hanovre (Allemagne), de juin à octobre  2000, aura pour thème dominant «L'homme, la nature et la  technique», soit la difficile cohabitation entre technologie,  environnement et protection de l'humanité qui constitue le défi  majeur du nouveau millénaire.