Election présidentielle

L’élection présidentielle anticipée d’avril 1999 marquera, sans nul  doute, une étape importante et décisive dans la vie politique et institutionnelle  de la nation.  Ainsi, quelque temps après le parachèvement de l’édifice institutionnel  engagé en 1995 avec l'élection du Président de la République,  la révision de la Constitution et les élections locales (Assemblées  populaires communales, Assemblées populaires de wilaya) et législatives,  le peuple algérien est appelé de nouveau à élire le Président  de la République au printemps de 1999 dans le cadre institutionnel  qu’il a lui-même adopté pour exercer ses choix fondamentaux.  En effet, les citoyens pourront choisir l'homme qui sera à la tête de  la première institution du pays dans un contexte marqué par le pluralisme  des projets et des candidats, ainsi que par la volonté affichée  de renforcer les pratiques démocratiques dans la vie politique  du pays.  Le mois d'avril 1999 se présente dès lors comme un moment particulier  de l'histoire dans la mesure où il constitue un palier supérieur  atteint par le peuple algérien dans son processus d'enracinement  de la démocratie dans le respect effectif de la diversité des programmes  d’action en vue de concrétiser le principe de l’alternance,  fondement de la démocratie et de l'esprit républicain.  Cette approche mise en oeuvre par les pouvoirs publics permettra  à l'Algérie de s'engager dans le IIIe millénaire avec toutes les conditions  indispensables au progrès, à la justice et à la prospérité, aspiration  légitime de la société algérienne.  L’élection présidentielle anticipée du 15 avril 1999 relève de cette  vision dynamique et sera l'occasion pour le peuple algérien d’exprimer  ses espérances et sa détermination pour construire l'avenir de  ses enfants dans la paix et le respect de chacun.