Danses folkloriques

Relevant pour l'essentiel de la vie quotidienne, le folklore renforce  le sentiment d'appartenance à une communauté. En Algérie, chaque  région se distingue par ses us et coutumes et c'est cette somme  de traditions et d'usages qui constitue en fait l'identité des groupes.  Les danses folkloriques développent plusieurs fonctions visant toutes  à développer justement ce sentiment communautaire. En traversant  le temps et les âges, elles figurent aujourd'hui parmi les  composantes essentielles de notre vaste patrimoine culturel.  Danse targuie  Si la musique et le chant ont une place prépondérante dans la vie  culturelle targuie, la danse, elle, est de moindre importance. Des  danses comme la tahigalt et la tazangharath – désignant à la fois la  danse et le chant – figurent parmi les plus connues, auxquelles  s'ajoute le rituel de la sbeïba, célébrant la fête de l'Achoura et durant  laquelle hommes et femmes se font face et, tout en chantant, offrent  au public qui les encercle un florilège de tableaux traduisant joies,  peines et cycles de vie.  Danse chaouie  Outre les danses collectives, comme el bandou, exécuté par les hommes  et les femmes pour fêter l'arrivée du printemps ou encore pour  célébrer la circoncision des jeunes garçons, d'autres danses caractérisent  la région chaouie, certaines individuelles, d'autres collectives,  lui donnant ainsi sa spécificité et un cachet propre à elle.  Danse du M'zab  Chez les Mozabites, la rigueur et le puritanisme communautaires  interdisent à la femme de danser devant une assistance masculine,  et ce, contrairement à cette dernière qui pratique plusieurs formes  de danses traditionnelles comme adi arnan, accompagnant la saison  des récoltes, ou la karabila, danse d'usage lors des grandes fêtes  de la région, notamment la fête du Tapis.