Pour le tourisme, le milieu physique et les éléments qui le constituent sont la matière première propice au développement des produits touristiques dont bénéficieront directement le citoyen et l’économie. De vastes programmes de préservation de l’environnement ont été initiés par l’Etat depuis de nombreuses années, intégrant de plus en plus des préoccupations conformes aux nécessités économiques et sociales du pays. L’eau, élément indispensable à la vie et au travail, est un capital précieux à protéger et à promouvoir. De même, nos côtes ne sont pas épargnées par le fléau de la pollution causé par l’inconscience et l’ignorance de l’être humain qui devient un danger pour la faune et la flore marines lesquelles ne cessent de subir des agressions en permanence. Cette situation est aggravée par des actions destructrices comme l’extraction exagérée de sable, les incendies de forêts, la dégradation des nappes phréatiques, la pollution de l’atmosphère, etc. A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin de chaque année, il est nécessaire de souligner le caractère interdépendant du tourisme et de l’environnement car les deux secteurs sont fragiles et ne peuvent que coexister. C’est pourquoi, pour la création d’un écotourisme, il conviendrait de tenir compte de l’environnement dans toute réalisation d’infrastructure, qu’elle soit balnéaire, saharienne, climatique ou thermale. L’environnement ne cesse de subir les affres de l’industrialisation et de l’urbanisation de par le monde. Cela a suscité l’apparition au niveau national et international de mouvements d’écologie menant de pair avec les autorités publiques de larges actions de sensibilisation pour la protection de l’environnement, le capital de l’humanité par excellence.