Journée nationale de la diplomatie

Le 8 octobre 1962 est une date qui a marqué le combat libérateur  du peuple algérien. C’est ce jour-là qu’est célébrée chaque année  la Journée nationale de la diplomatie.  La diplomatie algérienne a permis de faire admettre l’Algérie dans  les institutions internationales, notamment au sein de l’Organisation  des Nations unies (ONU) le 8 octobre 1962, à l’occasion de la tenue  de sa dixième session. Au moment où à l’intérieur du pays, le combat  libérateur ébranlait l’édifice colonial, la diplomatie algérienne  multipliait ses offensives au plan international et sa présence aux différents  forums régionaux et rencontres internationales. Cela est  exprimé très clairement dans la proclamation du 1er Novembre 1954  qui stipule dans ses objectifs «l’internationalisation du problème  algérien», confortée deux années plus tard par la plate-forme de la  Soummam.  La diplomatie algérienne a commencé par une participation remarquée  à la Conférence afro-asiatique de Bandung (Indonésie) le  18 avril 1955.  Le soutien extérieur à la lutte de Libération nationale n’a cessé de  croître depuis, grâce à une action diplomatique dynamique qui a  rallié à la cause nationale des voix de plus en plus nombreuses. Le  30 mars 1958 fut célébrée à travers le monde une Journée de solidarité  avec l’Algérie combattante.  Durant cette période, le Gouvernement provisoire de la République  algérienne (GPRA) a été reconnu par plusieurs pays. Tous ces efforts  et ces succès ont, sans nul doute, conduit l’Assemblée générale de  l’ONU, le 19 décembre 1960, à reconnaître le droit du peuple  algérien à l’autodétermination et à l’indépendance. La diplomatie  algérienne a marqué de son empreinte le combat libérateur du pays  grâce à des personnalités comme Saâd Dahlab (1919), secrétaire  général du ministère des Affaires étrangères au sein du premier  GPRA (1958-1960) – il sera chef de la diplomatie algérienne dans  le troisième GPRA (1961-1962) – et Belkacem Krim (1922-1970)  qui a conduit la délégation algérienne aux négociations d’Evian lesquelles  ont abouti à la signature de l’accord de cessez-le-feu le  19 mars 1962.