35e anniversaire du Comité olympique algérien

Le 18 octobre 1998, le Comité olympique algérien fête son 35e anniversaire.  En effet, c'est en 1963 que quinze présidents de fédération,  à savoir MM. Maouche Mohand Amokrane (football), Larfaoui  Mustapha (natation), Benbelkacem Amar (handball), Chérifi Ali  (basket-ball), Belguedj Abderrahmane (boxe), Bourkaïb Kaddour  (volley-ball), Agoulmine Mustapha (sports athlétiques), Medjebri  Benaïssa (cyclisme), Abdelhamid Mohamed (gymnastique),  Benmerabet Zerrouk (tennis), Benachour Abdelkader (judo), Ouadah  (escrime), Bouayed (lutte), Boudiaf (sports équestres) et Messadi (haltérophilie  et culturisme), réunis sous la présidence de Sadek Batel,  sous-secrétaire d’Etat aux Sports à l'époque, décidaient de donner  naissance à la première instance olympique algérienne.  Les élections qui ont marqué cette assemblée constitutive ont permis  la création du premier bureau exécutif composé de douze membres  dont sept présidents de fédération élus et cinq personnalités  choisies pour services rendus au sport algérien. Le Dr Maouche en  a été le président, MM. Larfaoui et Benbelkacem respectivement  secrétaire général et trésorier.  Les autres membres étaient MM. Chérifi, Bourkaïb, Belguedj et  Agoulmine au titre des fédérations et MM. Makouf Boualem (JFLN),  Kaïd Ahmed (UGTA), Allam Mohamed (MJS), Kara Terki Mahmoud  (APN) et Allahoum Abdelmadjid (MDN) en tant que personnalités.  Après sa constitution, le Comité olympique algérien se devait d’intégrer  la famille olympique internationale par une reconnaissance  du Comité international olympique (CIO). Ce fut chose faite à la  session d’Innsbruck (Autriche) durant les jeux Olympiques d’hiver de  1964. A cette occasion, le dossier d'adhésion présenté par les deux  représentants algériens, MM. Maouche et Larfaoui en l’occurrence,  recueille l'approbation nécessaire qui permet à l’Algérie d'être  désormais membre de la famille olympique internationale.  En octobre 1964, le drapeau algérien flotte pour la première fois à  l’occasion d’une olympiade.  Ce sera à Tokyo (Japon) où l’Algérie est présente avec une petite  délégation composée de MM. Maouche et Larfaoui ainsi que du  gymnaste Mohamed Lazhari qui sera le premier athlète engagé dans  les jeux Olympiques.  A partir de là, l’Algérie prendra part à tous les rendez-vous, à  l’exception de celui de Montréal 1976 qui fut boycotté par tous les  pays africains en raison du problème de l'apartheid.  De même, notre pays a participé, aussi bien au plan régional qu'au  niveau continental, à toutes les manifestations à caractère olympique  tels les jeux Méditerranéens, Arabes et Africains. Mieux encore,  l’Algérie a accueilli les jeux Méditerranéens en 1975 et les jeux  Africains en 1978 et c'est au cours de ces jeux que l'Algérie est entrée  de plain-pied dans le concert des nations sportives en remportant  ses premières médailles internationales.  Depuis, le sport et l’olympisme algériens ont connu une progression  constante. Aux jeux Olympiques de Los Angeles, ce sont deux  boxeurs, Mustapha Moussa et Mohamed Zaoui, qui décrochent les  premières médailles de bronze pour l'Algérie.  Ce premier succès est conforté par la première médaille d'or  conquise de haute lutte par Hassiba Boulmerka au jeux Olympiques  de Barcelone en 1992, alors que Hocine Soltani s'adjugeait le  bronze en boxe. Enfin, à Atlanta (USA, 1996), l'Algérie décroche  deux médailles d'or grâce à Noureddine Morceli (1 500 m) et Hocine  Soltani (boxe) et une médaille de bronze par l'entremise de Mohamed  Bahari (boxe), des médailles qui viennent étoffer le palmarès olympique  algérien.  A l'aube du IIIe millénaire, le Comité olympique algérien est l’un des  rares, sinon le seul à compter deux de ses membres, MM. Mohamed  Zerguini et Mustapha Larfaoui, au sein du CIO et cela peut être  considéré comme un privilège car seuls les pays ayant déjà organisé  des jeux Olympiques ont droit à des sièges dans l'institution  représentative du mouvement olympique international.