Année internationale de l’éducation

En adoptant à sa XXIIIe session, le 17 décembre 1968, la résolution  2412, l’Assemblée générale des Nations unies a officiellement  proclamé 1970 Année internationale de l’éducation (AIE). Par cette  décision, l’Assemblée générale a approuvé le programme d’action  dressé par l’Unesco à la demande des Nations unies.  Le choix de 1970 comme Année internationale de l’éducation  s’avère opportun étant donné la crise que traverse l’éducation  dans les pays industrialisés comme dans le monde en voie de  développement.  L’Année internationale de l’éducation se situe au seuil de la  2e Décennie des Nations unies pour le développement, c’est-à-dire  à un moment où s’offre une nouvelle occasion de déployer à  l’échelle mondiale des efforts concertés pour aborder et résoudre  les problèmes de l’éducation. Ces problèmes rendent nécessaires  des réformes et des transformations des systèmes d’éducation  actuels.  Le programme de l’AIE repose ainsi sur trois principes :  -  il faut entendre par éducation tous les types de formation et  d’instruction, d’où l’idée que l’éducation, loin de s’achever avec  l’enseignement de type scolaire, est un processus permanent ;  - malgré la place qui sera faite aux programmes nationaux, l’AIE  doit être conçue comme activité concertée de l’ensemble du système  des Nations unies en se fondant sur la contribution que l’éducation  apporte au développement économique et social ;  - les programmes doivent viser à développer la réflexion et l’action  des gouvernements et de la communauté internationale dans son  ensemble.  Dans le but de populariser cet effort mondial de développement et  d’amélioration de l’éducation et de la formation, l’Administration  des Postes et Télécommunications émet deux timbres-poste.  Le premier a pour thème «L’homme universel» proposé par l’Unesco  et le second reproduit une enluminure du peintre algérien Racim,  illustrant un hadith (citation du Prophète QSSSL) : «Demande la  science du berceau jusqu’au tombeau.»