La tenue du Congrès extraordinaire du Front de libération nationale (FLN) du 15 au 19 juin 1980 a été retenue lors du 4e Congrès du FLN en janvier 1979. La résolution économique et sociale, adoptée à l’issue des travaux de ce congrès, «demande au Comité central d’examiner la possibilité de la tenue d’un congrès», et ce, après «un large débat sur le développement économique et social, l’évaluation des résultats des plans nationaux et les orientations du prochain plan». Le congrès aura essentiellement à débattre le prochain plan quinquennal de développement (1980-1984) qui mettra en oeuvre tous les moyens matériels et humains en vue d’intensifier la production et satisfaire les besoins des citoyens tout en garantissant l’indépendance économique de notre pays. Dans ce contexte, le projet de plan élaboré par le ministère de la Planification et de l’Aménagement du territoire a été soumis à la base du parti en vue de son examen. Ainsi, les militants du parti et des organisations de masse sont «invités à discuter, à étudier et à enrichir ce document en toute liberté et démocratie tout en présentant les remarques qu’ils jugent utiles, afin que le projet du plan soit l’expression de la volonté et du désir de la base». A cet égard, le Président de la République, secrétaire général du parti, a insisté sur «la nécessité de voir le rapport de chaque délégué refléter avec précision et en toute objectivité les idées qui ont fait l’unanimité de la base». Il a également précisé qu’«aucune décision ne sera plus prise au niveau central sans une connaissance préalable de l’avis du citoyen». Le renforcement de la planification nationale est un impératif majeur du plan quinquennal qui sera adopté par le congrès extraordinaire. Le congrès aura à se pencher également sur la question du réaménagement et du renforcement des statuts du Parti du Front de libération nationale.