Parachèvement de l’édifice institutionnel

Engagé avec l’élection présidentielle du 16 novembre 1995, le processus  institutionnel est parachevé en Algérie le 25 décembre 1997  avec l’installation du Conseil de la nation.  En deux années, l’Algérie aura parcouru un long et dur chemin pour  reconstruire, dans la diversité et la démocratie, un paysage institutionnel  légitime, légal et pérenne.  En effet, dès l’élection du Président de la République, le 16 novembre  1995, les pouvoirs publics se sont attelés à mettre en oeuvre une  révision de la Constitution permettant la reconfiguration et l’articulation  des pouvoirs exécutifs, législatif et judiciaire de la nation. Allant  dans le sens d’une plus grande adaptation aux mutations plurielles  du pays, cette refonte constitutionnelle a été adoptée par référendum  le 28 novembre 1996.  C’est ainsi que les élections législatives viendront, le 5 juin 1997,  mettre en place la première Assemblée populaire nationale consacrant  le pluralisme politique dans les faits et marquer ainsi l’histoire  du pays.  Ensuite, les élections locales auront accéléré le processus institutionnel  en permettant aux citoyens d’élire leurs représentants aux  Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) pour  prendre en main leurs affaires et leur devenir dès le 23 octobre 1997.  Avec le Conseil de la nation, installé le 25 décembre 1997, le  Parlement prend sa structure définitive et le processus de redressement  institutionnel initié par le Président de la République est arrivé  à son terme.  L’Algérie dispose maintenant de représentations démocratiquement  élues ouvrant au pays une nouvelle ère dans la gestion de la  vie publique et politique dans le souci de la stabilité, de l’équité et  du progrès au profit de la société algérienne et des citoyens.