Institut Pasteur d’Algérie

Créé au mois de novembre 1894 pour le traitement antirabique des  personnes mordues, l’Institut Pasteur d’Alger deviendra, le  31 décembre 1909, l’Institut Pasteur d’Algérie.  Il constitue sur un plan national un centre de recherche et de référence  dans le domaine des maladies infectieuses tant du point de  vue de la santé humaine que celle animale.  Les missions que s’assigne l’Institut Pasteur d’Algérie pour répondre  à tous ces problèmes touchent à différents domaines : la mise au  point et la production de vaccins, sérums, milieux de culture réactifs  destinés à la prévention, au traitement et au diagnostic des maladies  infectieuses (vaccin et sérum antirabiques à usage humain,  vaccin antirabique à usage vétérinaire, sérum antiscorpionique,  sérum antivipérin…) ; la mise au point de techniques de diagnostic  dans le domaine de la microbiologie et de l’immunologie humaine  et animale, et la standardisation de ces méthodes pour les mettre à  la portée des laboratoires nationaux ; la formation de cadres scientifiques  de haut niveau et de personnels de santé tournés vers les  besoins de la santé publique.  L’Institut Pasteur d’Algérie assure un certain nombre de prestations  de consultation, de traitement antirabique et de vaccinations internationales  ; approvisionnement et distinction de sérums, vaccins et  produits biologiques d’intérêt national ; contrôle microbiologique  des eaux, des produits alimentaires, des cosmétiques…  L’Institut Pasteur d’Algérie dispose d’un établissement principal, situé  au Hamma à Alger, abritant les différents laboratoires de diagnostic  et de recherche, les services de production, de consultation et de  vaccination, la bibliothèque ; de deux annexes à Kouba dont l’une  est orientée vers la production de vaccins contre la rage. On y trouve  également l’élevage des petits animaux de laboratoire et ce qui est  nécessaire à la production des sérums thérapeutiques, ainsi que le  laboratoire de contrôle des vaccins et sérums.  L’autre annexe héberge le centre de microbiologie vétérinaire (diagnostic  de la rage en particulier) et le centre de fabrication du vaccin  anticlaveleux ; d’une annexe à Sidi Fredj, constituée des centres  de virologie et de primatologie.