Richesses minières

Les richesses minières ont de tout temps été le fondement du développement  de la société humaine.  Dans la préhistoire déjà, l’homme utilisait des pierres comme outils.  Depuis, l’intérêt pour les minéraux utiles n’a fait que croître, à telle  enseigne qu’aujourd’hui, plus de 90 éléments sont découverts et  consommés. Parmi ces éléments, deux se distinguent particulièrement  : l’or d’abord, connu dès le néolithique et exploité à partir du  sixième millénaire, est le plus noble des métaux. Le fer ensuite, parce  que le plus répandu dans la nature, mais aussi un des plus anciens  éléments utilisés dans l’industrie.  En Algérie, le sol et le sous-sol présentent un important potentiel en  ressources minières connues depuis la plus haute Antiquité. Mais  ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que furent effectuées d’importantes  découvertes, principalement au nord du pays, parmi lesquelles  le gisement de fer du djebel Ouenza.  Après l’indépendance, le gros effort financier consenti pour la  connaissance moderne des ressources minières s’est soldé, entre  autres, par la mise au jour des nouveaux gisements du Hoggar  dont ceux aurifères de Tirek Amesmessa.  Le gisement de fer du djebel Ouenza (Sud-Est constantinois), évalué  après une prospection entre 1895 et 1901, a été le plus gros et  le plus riche gisement de fer de son temps. Exploité artisanalement  par les Romains, puis industriellement depuis 1913, il continue toujours  à produire du fer.  Les gisements d’or de Tirek Amesmessa (massif du Hoggar) ont été  découverts par la SONAREM lors de la campagne de terrain 1970-  1971. Distants de 60 km de Tamanrasset, ils représentent à eux deux  la plus grosse accumulation d’or connue dans le pays. Leur mise en  exploitation est en cours d’étude.  Source : Service géologique de l’Algérie.