Cours intérieures des demeures traditionnelles algéroises

Dar Hassan Pacha. Cette demeure aurait été construite par Hassan  Pacha en 1791 en même temps que la mosquée Ketchaoua. Ce  palais présente d’excellents motifs de décoration et d’architecture.  Après la mort de Hassan Pacha, le palais fut hérité par sa nièce,  la princesse Nefissa. Après 1830, le palais était intégré dans les  biens publics et devint résidence des gouverneurs d’Algérie en  prenant l’appellation de Palais d’Hiver.  Palais des Raïs (Bastion 23). L’histoire du Bastion 23 commence par la  construction d’un fort (Bordj Ezzoubia) en 1576 sur ordre du dey  Ramdane Pacha. Les Turcs le nommèrent Topanet à cause des pièces  d’artillerie qui s’y trouvaient et qui étaient tournées vers la mer.  Il a connu aussi plusieurs appellations, notamment Qaâ Essour et  Sebaâ Tebaren. Restauré à partir de 1988, le Palais des Raïs abrite  actuellement un Centre des arts et de la culture.  Dar Khedaoudj El‘Amia. Situé à la rue Souk El Djemaâ, dans la basse  Casbah, ce palais est considéré parmi les plus anciens palais  d’Alger. Il est présumé construit au XVe siècle sur les fondations de  la zaouïa de Sidi Ahmed Abdellah El Djazaïri. Propriété de Hassan  Pacha, il le dédie à sa fille Khedaoudj El ‘Amia, princesse d’une  extrême beauté dont la légende raconte qu’elle a été atteinte de  cécité après s’être regardée abusivement dans un miroir.  Il est transformé après l’indépendance en Musée des arts et traditions  populaires.  Villa Abdellatif. Située au bois des Arcades, près du Palais Raïs  Hamidou et de la fontaine du Hamma. Elle fut d’abord la propriété  de Ali Khodja (agha) depuis 1710 qui la vendit à Hadj Mohamed  Khodja. En 1795, elle devint la propriété de Sid Abdellatif. Elle fut  transformée en 1830 en hôpital militaire puis, en 1906, elle est  réservée aux artistes peintres et dessinateurs. Elle a aussi reçu des  personnalités du monde des arts et des lettres tels Georges Duhamel,  André Maurois et Le Corbusier.