Les oiseaux

Sénégali rouge ou amarante Lagonosticta senegala senegala Comme son nom l’indique, ce petit oiseau de 9 cm est originaire du Sénégal. Introduit à Tamanrasset, dans le Hoggar (Algérie), vers 1940, le sénégali a proliféré depuis. Le sénégali construit, dans les buissons denses, dans les haies, dans les trous de murs, un nid globuleux percé latéralement d’un trou d’envol. La beauté de son plumage, rouge rosé, brun et noir, et son régime granivore – il se nourrit souvent autour et dans les maisons, recherchant les grains de millet et de riz décortiqués – le font rechercher par les amateurs d’oiseaux. Téléphone tschagra Tchagra Le chant flûté remarquable du téléphone tschagra, débutant par des notes très claires et continuant plaintivement, révèle la présence de cet oiseau à longue queue, alors qu’il se cache dans les fourrés très denses. Comme le sénégali, le téléphone tschagra est une espèce tropicale. Cependant, il est répandu dans une étroite bande côtière du nord de l’Algérie. Cet oiseau insectivore est si méfiant que l’on connaît très peu ses moeurs. Il est souvent confondu avec la pie-grièche. Mésange bleue Parus caeruleus ultramarinus Ce bel oiseau très coloré, remarquablement querelleur malgré sa petite taille (11 cm), vit sans trop craindre l’homme aussi bien dans les jardins que dans les bosquets ou les forêts. La mésange bleue prend volontiers des attitudes acrobatiques. On la rencontre même dans les oasis où elle se signale par une série de doubles syllabes métalliques : «Tizi… tizi… ». Nichant dans un trou d’arbre ou de mur, la mésange bleue se révèle comme un précieux auxiliaire de l’agriculture par le grand nombre d’insectes qu’elle consomme, surtout au printemps. Ganga unibande Pterocles orientalis Appelé qouidri en Algérie, il est le plus gros des gangas du Maghreb. Il vit souvent en colonie dans les régions semi-désertiques pierreuses. Il évite le désert absolu et quitte les régions aménagées par l’homme. Pourtant, en été, il rejoint les zones céréalières des hautes plaines. Les moeurs de ce granivore, longtemps considéré comme oiseau nuisible, sont mal connues. On ne peut affirmer lequel du mâle ou de la femelle couve.