Réconciliation nationale

La mondialisation de l’économie, l’avancée spectaculaire de la technologie  sous toutes ses formes imposent aux pays dits sous-développés  ou en voie de développement de se mettre à niveau pour  pouvoir suivre les mutations du monde. Elément dynamique sur la  scène internationale, l’Algérie doit faire valoir ses droits et intérêts  légitimes. Ces derniers, faut-il le rappeler, ont été bafoués durant  les années 1990, période triste dans l’histoire de l’Algérie indépendante.  Le déclic né de l’élection présidentielle de 1999 a permis à  l’Algérie de se réveiller d’une léthargie certaine. La première oeuvre  salutaire du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika,  reste sans aucun doute la concorde civile. Cette dernière, soumise  à la consultation populaire, a été plébiscitée par la majorité du peuple  algérien et restera gravée à jamais dans la mémoire de toutes  les générations. Elle a atteint deux objectifs essentiels : la stabilité  et la paix sans surenchère aucune. Grâce à une activité inlassable  et sans relâche, le Président de la République a pu inculquer aux  Algériens les véritables idéaux pour lesquels se sont sacrifiés nos  valeureux chouhada.  La concorde civile constitue une base sûre pour une Algérie qui  avance dans la voie du progrès grâce aux réformes lancées dans  les secteurs vitaux tels que la justice, la santé, l’éducation, etc.  Cette nouvelle dynamique va s’amplifier davantage avec la réconciliation  nationale.  L’option prise pour jeter les bases d’une véritable réconciliation  nationale est loin d’être un simple exercice de style, encore moins  un subterfuge esquissé à l’effet de gagner du temps. Les nombreux  discours du Président de la République militent en faveur de cette  vision laquelle s’intègre merveilleusement dans la stratégie engagée  par l’Algérie à travers un vaste programme de renouveau national  fondé sur l’approfondissement de l’idéal démocratique.  La réconciliation nationale sera le gage d’une Algérie modèle qui  puisse répondre à l’attente et aux aspirations de tous les Algériens  et Algériennes sans exclusive.  Une Algérie où l’ignorance, le fanatisme, la hogra (mépris social)  n’auront pas de place ; une Algérie où l’extrémisme disparaîtra ;  une Algérie où les perpétuels conflits à connotations tribales ou  religieuses ne seront plus d’actualité. En un mot, une Algérie authentique.  Ce n’est pas sans raison si la loi sur la concorde civile a été vécue  comme une phase fondatrice du processus de réconciliation nationale.  Il ne pouvait en être autrement si l’on s’en tient aux différentes  interventions du premier magistrat du pays. De la concorde civile  à la réconciliation nationale, c’est l’Algérie qui se réconcilie avec  elle-même pour relever les défis majeurs qui l’attendent et occuper  la place légitime qui lui revient sur le plan international.  Au plan interne, la cohésion sociale, la solidarité et la bonne gouvernance  sont autant de conditions objectives à réunir pour le triomphe  de l’idéal démocratique.  Conscient de la nécessité de cerner sans complaisance aucune et  avec lucidité les dissonances de la décennie écoulée, M. Abdelaziz  Bouteflika entend faire en sorte que la dynamique engagée autour  de la réconciliation nationale soit porteuse d’initiatives concrètes et  constantes pour donner un sens réel à la justice sociale et jeter les  jalons fiables d’un développement multiforme à la fois harmonieux  et durable. Aguerri par les épreuves qui lui ont été imposées par  ceux qui souhaitaient son implosion, le peuple algérien sait mesurer  et apprécier à sa juste valeur l’idéal de paix et de concorde qui  constitue une condition incontournable pour la promotion et le bienêtre  des citoyens. Conscient du caractère sacré de la mission qui lui  a été confiée à l’occasion de sa réélection, le président de la  République entend accorder une priorité absolue à la réconciliation  nationale. C’est à ce titre qu’il oeuvre inlassablement pour la  promotion d’une culture de tolérance, de dialogue et de paix, seule  en mesure de permettre à l’Algérie de mieux capitaliser la quintessence  de sa diversité et son ouverture au monde, en commençant  d’abord par libérer les énergies créatrices de ses meilleurs enfants.