Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

L’Algérie a toujours accordé une importance particulière à la préservation  de la santé et de la sécurité de l’être humain au travail.  L’importance croissante de l’activité industrielle, sa diversité et la  place qu’elle occupe dans l’activité économique se sont accompagnées  d’une multiplication de risques susceptibles d’altérer l’intégrité  physique de l’être humain au travail.  Afin de préserver la force de travail, l’Etat algérien a mis en place  un dispositif réglementaire et une administration chargée de veiller  à son application.  Le support juridique nécessaire à l’action des partenaires sociaux et  à celle des pouvoirs publics est allé se renforçant. En 1983, une loi  relative aux accidents de travail et aux maladies professionnelles a  été promulguée. Une loi relative à l’hygiène, à la sécurité et à la  médecine du travail a été promulguée le 26 janvier 1988 pour prendre  en charge les réponses aux préoccupations de ces trois parties  impliquées dans la préservation de la santé et de l’homme au travail.  Cette loi a fixé le cadre organisationnel qui doit prendre en  charge, à tous les niveaux du monde du travail, les préoccupations  relatives à la santé et à la sécurité du travailleur durant l’exercice de  ses activités professionnelles.  La stratégie a consisté en la mise en place d’organismes étatiques  devant accompagner l’action de l’inspection du travail, l’Institut  national de prévention des risques professionnels et l’Organisme  de prévention dans le bâtiment et les travaux publics.  La préoccupation d’ensemble vise à instaurer le cadre adéquat  nécessaire à une concertation entre les partenaires sociaux et les  pouvoirs publics en la matière ; une intersectorialité (implication de  l’ensemble des départements ministériels concernés par l’effort de  prévention) accompagnée d’une pluridisciplinarité. Au niveau national,  un Conseil national d’hygiène, de sécurité et de médecine du  travail et au niveau de l’entreprise, une Commission d’hygiène et de  sécurité prennent en charge le dialogue social.