Destruction publique des stocks de mines antipersonnel

Le 24 novembre 2004, au Polygone central de l’air de Hassi Bahbah  (wilaya de Djelfa), relevant de la 1re Région militaire, le président de  la République, chef suprême des forces armées, ministre de la  Défense nationale, a procédé au lancement public et solennel d’une  opération de destruction de 3 030 mines antipersonnel.  Il inaugurait ainsi un cycle de 12 opérations tendant à la destruction  de 150 050 mines représentant le stock total des mines  antipersonnel détenues par l’Armée nationale populaire, conformément  aux dispositions pertinentes de l’article 4 de la Convention  d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production  et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.  Moins d’une année plus tard, une cérémonie de parachèvement de  ces opérations se tient sur le même site, permettant à l’Algérie de  remplir avant terme ses obligations conventionnelles. 150 050  mines antipersonnel vont donc s’ajouter aux 30 000 000 déjà neutralisées  de par le monde, faisant de cette destruction une oeuvre  humanitaire qui s’inscrit dans le sillage des efforts déjà consentis par  l’Algérie dans le domaine du déminage humanitaire au lendemain  de son indépendance.