1er Festival national de la jeunesse

La Charte nationale de 1976 a consacré un chapitre important au  secteur de la jeunesse, mettant l’accent sur la nécessité de donner  tous les instruments et outils à même de favoriser l’épanouissement  des jeunes Algériens et leur formation pour être les cadres de  l’Algérie de demain. Garante de la pérennité de la Révolution, la  jeunesse, segment important de la société, a de tout temps bénéficié  d’une attention particulière de l’Etat. En 1975, l’Union nationale  de la jeunesse algérienne (UNJA) a vu le jour, consacrant ainsi  l’union de la jeunesse algérienne derrière la direction éclairée du  Conseil de la Révolution. Afin de célébrer le dixième anniversaire de  la création de l’UNJA et l’Année internationale de la jeunesse, le  ministère de la Jeunesse et des Sports, en application des orientations  du Parti du Front de libération nationale, organise, en cette  année 1985, le 1er Festival national de la jeunesse.  Le programme comporte des activités culturelles et artistiques, des  activités à caractère scientifique et technologique, des tribunes  pour jeunes sur des thèmes économiques, sociaux, culturels,  touristiques et historiques, ainsi que des activités sportives entrant  dans le cadre des 2es Jeux sportifs nationaux.  Ce grand rassemblement de la jeunesse algérienne vise plusieurs  objectifs : multiplier les contacts entre les jeunes des différentes  régions du pays, promouvoir l’esprit d’initiative des jeunes afin  d’assurer leur épanouissement culturel et sportif et ancrer en eux les  principes de la Révolution et les valeurs culturelles et sociales caractérisant  le peuple algérien.  Le coup d’envoi est donné le 5 juillet, date anniversaire du recouvrement  de l’indépendance et de la liberté. Ce choix n’est pas fortuit  dans la mesure où le sacrifice suprême des martyrs de la  Révolution avait comme noble objectif de permettre à leurs enfants  et à leurs descendants de jouir de la liberté et de vivre libres et heureux.  De même, la jeunesse constitue la force vitale qui entretient la  Révolution et perpétue le legs de nos martyrs.