Sites touristiques

Consciente du rôle joué par le tourisme dans le développement  économique et socioculturel, l’Algérie s’est attelée, au lendemain  de son indépendance, au développement et à la promotion de ses  traditions d’accueil et d’hospitalité. Dotée d’un climat permettant la  pratique d’un tourisme annuel, l’Algérie recèle des sites tellement  divers et un patrimoine séculaire tellement riche que son tourisme  permet de satisfaire les intérêts et les goûts les plus éclectiques.  Chetaïbi  Petit port de pêche situé à 70 km à l’ouest de Annaba, Chetaïbi a  connu plusieurs dénominations à travers l’histoire. De Tacatua dans  l’Antiquité à Chetaïbi après l’indépendance, en passant par  Takouche au temps des Arabes et Herbillon sous la domination  française, la perle du littoral est sans doute le nom qui lui sied le  mieux.  Réputée pour ses superbes plages aux sables fins et ses innombrables  criques où vivent une faune et une flore marines abondantes, cette  paisible localité est une des destinations idoines pour les amateurs de  tourisme balnéaire.  Son port a été créé en 1891, mais la région, elle, a été citée près  d’un siècle auparavant par l’historien arabe Abou Obeïd El Bekri.  Son petit village, bâti en gradin, a conservé son cachet d’autrefois,  ce qui fait de la région une escale touristique incomparable.  El Meniaâ  Jadis El Goléa, El Meniaâ est située à environ 870 km d’Alger, à  270 km de Ghardaïa et à 370 m au-dessus du niveau de la  mer. Région touristique très prisée, elle est réputée pour son vieux  ksar, construit sur un pic rocheux au IXe siècle et son immense oasis  de quelque 300 000 palmiers dattiers. Et ce n’est pas tout, car ses  bibliothèques sahariennes constituent également l’un des trésors  jalousement préservés. Quant au tombeau où repose la dépouille  du Père de Foucauld, mort en 1929, il est aussi l’un des lieux de  pèlerinage des touristes étrangers de passage à El Meniaâ.  Bounoura  Bounoura ou la lumineuse est l’une des cinq cités formant la  pentapole du M’zab. Fondée en 1046, cette cité à l’urbanisation  très caractéristique, puisque construite en forme de croissant, est  située à la rencontre de l’oued M’zab et de ses confluents Azouil et  N’tissa. Les touristes de passage dans la région ne manquent  surtout pas de visiter les vestiges du ksar, témoins d’une histoire  millénaire.  La vallée du M’zab est classée monument historique national par le  ministère de la Culture depuis 1971 et monument universel par  l’Unesco depuis 1982.