Dix années après celui de février 1977, le 3e Recensement général de la population et de l’habitat constitue un moment fort de la vie nationale. Autant dire une opération de grande envergure pour laquelle les pouvoirs publics accordent un intérêt majeur et des moyens considérables. De par son ampleur, la densité des données collectées, le volume et la teneur des informations traitées, cette action permettra à tous les opérateurs, quel que soit leur niveau de responsabilité et d’intervention, de mieux identifier les différentes et multiples mutations du paysage économique et social de la nation. En tant que mesure précise et récente des paramètres significatifs de la société algérienne, et ce, dans la pluralité de leurs aspects et leurs variations dans le temps et l’espace, le recensement et ses résultats sont une source d’enseignements et d’informations statistiques dont la pertinence et la fiabilité ne manqueront pas de garantir la validité des prévisions et des politiques de développement à mener à l’avenir aux niveaux national, régional, local et sectoriel. C’est ainsi que pour l’Etat, les collectivités locales, les entreprises et toutes les institutions nationales, les résultats de recensement s’avèrent d’ores et déjà un matériau précieux pour les activités de prévision, d’estimation, d’analyse, d’étude et de recherche ayant trait à des domaines aussi variés que l’emploi par secteur, l’état du parc immobilier, la consommation des ménages, la structure démographique, les mouvements de la population, l’essor des villes et des campagnes, les niveaux d’instruction et de scolarité et la densité des infrastructures. Mobilisant un potentiel humain considérable, le troisième recensement général de la population et de l’habitat fait partie des actions régulières menées par les pouvoirs publics visant à apprécier les progrès accomplis par le pays et à mesurer le chemin à parcourir dans tous les domaines de la promotion et du bien-être du citoyen.