Infrastructures de communication

L’Algérie est dotée d’un réseau routier bien maillé et bitumé sur  100 000 kilomètres linéaires. Quant au réseau ferroviaire, il se développe  sur 4 000 kilomètres. Ces infrastructures de communication  sont situées, pour l’essentiel, le long de la côte et desservent les principales  villes du pays. Elles sont parfois vétustes et restent surtout  insuffisantes par rapport aux besoins toujours croissants tant de la  circulation automobile que de l’activité économique. Le trafic estouest,  qui emprunte l’axe se situant au nord, commence à connaître  des encombrements. Pour parer à cet état de chose, il a été  décidé, dans le cadre du plan quinquennal 1980-1984, le  lancement des travaux d’une autoroute Est-Ouest.  L’objectif visé est de rendre la circulation plus fluide pour les usagers  de la route et de se donner les moyens de la construction économique  maghrébine et, par extension, favoriser le développement  des relations entre le Maghreb et l’Europe. Il s’agit, en conséquence,  d’achever la réalisation des projets d’infrastructures de transport programmés  depuis la fin des années 1970. De grands projets sont  conçus et certains chantiers programmés pour la réalisation, le  renouvellement ou la modernisation de ce secteur. C’est le cas des  55 km de la ligne de chemin de fer Bordj Bou-Arréridj-M’sila et les  68 km de la ligne Aïn M’lila-Oum El Bouaghi. Une enveloppe consistante  a été allouée à ces projets d’infrastructures considérés comme  prioritaires.  Le programme sectoriel traduit la ferme volonté des pouvoirs publics  de désenclaver la région des Hauts Plateaux grâce à une série de  pénétrantes liant les moyennes et petites villes au réseau ferroviaire.  Par ailleurs, les lignes de marchandises permettront de développer  l’activité du complexe de phosphate de Bir El Ater, la cimenterie  d’Elma Labiod, le complexe d’acide phosphorique de Bellara et bien  d’autres activités économiques.