Universités algériennes

L’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène  (USTHB), à l’est d’Alger, s’inscrit dans cette volonté de développement  des connaissances. Avec ses effectifs sans cesse croissants, l’USTHB  se caractérise surtout par son potentiel scientifique et technique réputé  pour être le plus élevé du pays.  Créée en 1974, à cinq kilomètres de l’aéroport international Houari-  Boumediène, l’USTHB est incontestablement la fierté de la commune  de Bab Ezzouar où elle est implantée. Son prestige n’est pas  seulement lié à sa taille, mais aussi à sa contribution à la diffusion  généralisée des connaissances.  L’Université Mentouri de Constantine, dessinée par l’architecte  brésilien Oscar Niemeyer, est l’autre fierté de l’Algérie. Depuis 1971,  elle accueille des étudiants algériens et étrangers répartis sur les  différents campus.  Fidèle à sa réputation de ville culturelle et religieuse, Constantine  abrite l’Université des sciences islamiques. Elle a été inaugurée en  1984 en même temps que la Grande Mosquée Emir Abdelkader,  un magnifique monument architectural, dont elle partage les lieux.  Afin de combler un vide en matière d’enseignement technique à  l’ouest du pays, l’Université des sciences et de la technologie d’Oran  a été créée. Cette université s’est construite au fur et à mesure  suivant les besoins et les moyens de l’époque. De 1975 à janvier  1979, les enseignements ont été assurés dans les locaux de l’Ecole  normale supérieure d’enseignement polytechnique (ENSEP).  La rentrée du second semestre 1978-1979 s’est effectuée dans les  locaux de l’Institut de génie civil et de génie mécanique d’Oran  (IGCMO), conçu initialement pour recevoir exclusivement les  étudiants de ces deux disciplines.  Afin d’éviter le déplacement des étudiants vers les universités du  centre et de l’est du pays, d’autres filières ont été admises dans  cette université. Il s’agit de l’électronique, de l’électrotechnique, du  génie maritime, de l’architecture et de l’optométrie.