Réseau hertzien du Sud

Avant 1975, les seules liaisons desservant le sud du pays étaient  réalisées à l’aide de systèmes radioélectriques. Peu fiables et d’un  entretien difficile, elles ne permettaient qu’un nombre limité de voies  téléphoniques et télégraphiques. L’administration a opté en 1974  pour la mise en place d’une première phase d’un réseau de stations  terriennes de télécommunications par satellite.  Les 15 stations existantes permettent aux chefs-lieux de wilaya et  de daïra de bénéficier de télévision et de circuits téléphoniques et  télégraphiques de bonne qualité. Ce choix est dicté par les délais  et des coûts de réalisation plus avantageux des stations terriennes  par rapport aux autres systèmes possibles.  Par ailleurs, les télécommunications par satellite conviennent mieux  que les autres systèmes aux conditions particulières du Sahara.  Le faisceau hertzien du Sud fait appel non seulement aux  techniques les plus avancées connues, mais a également bénéficié  d’aménagements qui en font un système particulièrement adapté  aux conditions sahariennes. L’accent a été mis sur les aspects de  fiabilité et de sécurité, ainsi que sur la nécessité de simplifier et de  réduire les besoins de maintenance. Cet important ouvrage de télécommunications  contribuera grandement au développement économique  du Sud algérien.  Il est, de par sa conception, capable d’assurer outre la téléphonie  et la télégraphie, la transmission de la télévision. Il dessert les villes  de Béchar, Abadla, Béni Abbès, Timimoun, Adrar, Reggane, Aoulef,  In Salah, El Goléa et Ghardaïa.  Ces villes sont ainsi dotées chacune d’au moins deux moyens de  liaison avec le nord du pays : les stations terriennes et le faisceau  hertzien. La jonction avec le nord du pays se fait à partir de Béchar  et de Ghardaïa grâce aux moyens existants et futurs.  Avec ce réseau utilisant les faisceaux hertziens, les villes du sud du pays  bénéficieront d’une qualité de service équivalente à celles du nord.